Lors d’un premier voyage au Cambodge, certains découvriront la beauté d’un pays, et s’enrichiront culturellement. D’autres seront frappés par de grandes inégalités et la pauvreté errante çà et là. La visite de nos actions sur le terrain vous fera vivre manifestement l’une ou l’autre de ces affirmations.
Et vous comprendrez également pourquoi ce pays est surnommé “Le pays des sourires”.
Il est aussi possible de vous engager dans un projet de volontariat, à travers lequel vous aiderez les enfants et les familles que nous soutenons en apportant votre expertise et votre savoir. Afin d’éviter les effets du volontourisme, nous vous conseillons de vous rendre au Cambodge préalablement afin de visiter le pays, de vous familiariser avec sa culture et par la suite de vous concentrer sur votre projet de volontariat.
Pour avoir un aperçu plus concret de ce que nous faisons sur le terrain, nous vous proposons également de visiter Nos actions au Cambodge et de parcourir nos différentes Newsletters.
Le Cambodge
Le Cambodge est un pays situé en Asie du sud-est entre la Thaïlande, le Laos et le Vietnam. Il est composé par une population de plus de 15 millions d’habitant (2019) qui se nomme les Khmers. C’est un peuple qui a été ravagé par plusieurs guerres durant le 20ème siècle et qui se reconstruit petit à petit. Une grande amélioration dans plusieurs domaines a été recensée par L’UNICEF notamment concernant la diminution du taux de pauvreté dans le pays.
Pays à majorité bouddhiste, les Cambodgiens sont de nature assez traditionnelle. Par exemple, des marques d’affection entre couples (marier ou non) peuvent être mal perçues par la population et mal interprétées dans nos Maisons. De plus, la démonstration d’affection envers les enfants est aussi différente. Par exemple, on ne touche pas la tête de l’enfant comme on ne câline pas l’enfant.
D’autre part, comme dans une majorité des pays asiatiques, il est de coutume d’enlever ses chaussures à l’entrée des temples et des maisons.
ESK a conscience de ces différences culturelles et met tout en œuvre afin de respecter celles-ci. Elle demande à toute personne entrant dans nos Maisons de Sourires de respecter ces différences.
Visite
Afin de vous faire une meilleure opinion et nous rejoindre dans cette belle aventure humaine, il est tout à fait possible de visiter nos actions sur le terrain.
Soucieux de ne pas perturber le quotidien des enfants et des adultes. ESK a mis en place une Charte Visiteurs à laquelle il est demandé d’adhérer.
ESK encourage également les marraines et les parrains à visiter leur filleul/e et nos différents projets de soutien. Nous les invitons à prendre note et signer notre Charte Marraines et Parrains.
Ces visites permettent assurément de mieux comprendre notre travail dans les Maisons des Sourires et auprès des familles. Celles-ci s’avèrent également comme une expérience dans laquelle l’émotionnel est fortement sollicité; ce qui demande une certaine réflexion de votre part et de prendre parfois de la distance par rapport à ce que vous verrez durant votre séjour. Le but étant d’éviter l’ethnocentrisme culturel; cela signifie qu’il ne faut pas appliquer sa propre culture ou ethnicité comme cadre de référence pour juger d’autres cultures, pratiques ou comportements, au lieu d’utiliser les normes de la culture impliquée.
N’hésitez pas à nous contacter pour plus d’information à ce sujet.
Volontariat
Il est possible de nous aider à travers un projet de volontariat. ESK recherche avant tout des personnes ayant une expérience reconnue dans les domaines socio-éducatifs, techniques et médicaux. Elle accepte également des personnes sans compétences dans ces domaines, si elles peuvent accomplir des tâches spécifiques allégeant la charge de travail du personnel en place ou si elles peuvent contribuer aux objectifs définis par les responsables opérationnels. D’autre part, elle condamne le « volontourisme ».
ESK Suisse impose la Charte Volontariat qui doit être obligatoirement lue et signée, à toute personne projetant une mission de volontariat au Cambodge. De plus, la majorité révolue est exigée pour tout projet de volontariat.
Une marraine rencontre son filleul à la Maison des Sourires (MdS) de Battambang
Jeannine, une marraine qui soutient un enfant à la MdS de Battambang, entreprend ce long voyage pour le rencontrer en 2017.
“Quel long voyage pour arriver jusqu’au Cambodge!”
“J’ai été enchantée de visiter ce centre où les enfants peuvent s’épanouir en toute tranquillité et se comportent comme une grande famille. Faire la connaissance de mon filleul a été un grand moment d’émotion. J’en garderai un souvenir inoubliable.”
Môme du Monde à la Maison des Sourires de Battambang
Môme du Monde, une association pleine de mérite qui est venue combler de bonheur les enfants que nous soutenons dans notre Maison des Sourires à Battambang (MdSBat).
Une très belle vidéo vous attend ici
Deux volontaires de passage à la Maison des Sourires (MdS) de Battambang
“Dès le premier jour, on s’est vite rendu compte que ni Heng ni les enfants ne parlaient anglais (Christian nous avait prévenu) mais on a su s’adapter et se faire comprendre autrement. Cela a été d’autant plus facile que Heng et les enfants sont très souriants et toujours enclin à essayer de nouvelles activités.”
“Nous avons trouvé la maison des sourires de Battambang très saine, bien organisée (coin chambre, coin cuisine et espace de jeux à l’extérieur). Le gros avantage de la maison est son extérieur en gravier pour que les enfants puissent jouer pleinement dehors.”
Leur vidéo de la MdS de Battambang
Deux volontaires de passage à la Maison des Sourires (MdS) de Phnom Penh dédiée aux filles
“A Phnom-Penh, les enfants sont plus grands (15 ans en moyenne) et leur niveau d’anglais est plutôt bon ! Nous avons même pu avoir des discussions avec eux !”
“Enfin, la maison disposant d’ordinateurs, nous en avons profité pour donner un cours d’informatique (Excel). Nous avons pu voir que les enfants connaissaient bien les bases du logiciel. Avec eux, nous avons revu les formules de base, la construction d’un tableau, la réalisation de graphes, la mise en forme des données.
Nous leur avons également fait faire une dictée afin de les entrainer à taper sur un ordinateur, en anglais.”
Leur vidéo à la MdS – filles de Phnom Penh
Un parrain visite nos actions dans les trois régions
“J’ai pu me rendre aux Maisons du Sourires d’ESK ainsi qu’à Kep en suivant Yves André lors de ces diverses visites et missions. Accompagné de Sambath et d’Yves André, j’ai pu également, lors de notre passage dans les différentes familles de Kep, rencontrer ma filleule et découvrir l’environnement dans lequel elle grandissait.”
“Lors de notre visite à Kep, j’ai constaté la différence de qualité de vie des enfants et de voir ma filleule dans son environnement très pauvre m’a beaucoup marqué. Les explications de Sambath m’ont permis de comprendre les difficultés rencontrées lors de mise en place de nouveaux moyens.”
Une volontaire décide de soutenir un enfant après sa mission
C’est suite à une mission de volontariat faite avec son amie Laïda dans les Maisons des Sourires en 2019 que Mathilde a voulu s’engager davantage dans le soutien d’un enfant ESK.
Sa filleule vit avec ses grands-parents dans le village d’Otaki à environ 2 km de la Maison des Sourires de Battambang.
Une volontaire engagée pour une mission de 2 mois à notre Maison des Sourires de Battambang
Volontourisme
Le Volontourisme est une pratique créée par certaines entreprises ou agence de voyages qui consiste à proposer des voyages « humanitaires » ou « d’aide au développement » dans le but de faire du profit uniquement. Afin de proposer ce genre de voyage, ils créent des projets sans prendre compte de la demande locale, augmentent les prix des voyages ou rétribuent pas ou peu les associations locales et les personnes en charge.
Cette pratique transforme la pauvreté, le soi-disant besoin de la population locale, en attraction touristique. Par exemple, ce genre d’entreprise propose à des jeunes non diplômés qui n’ont aucune expérience dans le domaine d’aide au développement ou humanitaire de participer à ce genre de voyage. Cela n’apporte rien pour la population locale, mais renforce parfois le complexe du sauveur. ESK n’adhère en aucun cas à ce genre de pratique.
Nos chartes